Shaya Ishaq is an interdisciplinary artist, designer, and writer currently based in Ottawa. In her practice, she delves into themes related to contemporary craft discourse, design anthropology, (afro)futurism and diaspora. As a first-generation Kenyan-Ugandan connected to a lineage of weavers, she is devoted to the materiality and the creolization of form.
Shaya is often called to textiles and clay as a starting point to create wearable art, jewelry adornments, and installations that incite participatory engagement. Through the meditative processes of weaving, felting, and handmade ceramics, she explores the nuances of her positionality and the liminality of rites of passage which often leads to sculptural textile and ceramic works. Her curiosity about the poetics and politics of space informs her interests in creating immersive environments that embrace the emergent possibilities of spatial design. This allows her to explore how we relate and hold space for each other in space across differences.
Shaya has studied at Concordia University with a focus on Fibres & Material Practices, NSCAD University as well as Haystack Mountain School of Crafts in Deer Isle, Maine. Shaya has been a research fellow of the Textiles and Materiality Research Cluster as part of the Milieux Institute for Arts, Culture, and Technology.
Shaya Ishaq est artiste interdisciplinaire, designer et auteure, et vit présentement à Ottawa. Dans sa pratique, elle sonde des thèmes reliés au discours sur l’artisanat contemporain, à l’anthropologie du design, au futurisme (afro) et à la diaspora. En tant que Kenyane-Ougandaise de première génération issue d’une lignée de tisserand.e.s, elle se consacre à la matérialité et à la créolisation de la forme
Shaya est souvent inspirée par les textiles et par l’argile comme point de départ pour créer un art portable, des ornements de bijoux et des installations qui invitent à la participation. Par les processus méditatifs du tissage, du feutrage et de la céramique faite à la main, elle explore les nuances de sa positionnalité et la liminalité des rites de passage, produisant souvent des sculptures textiles et des œuvres en céramique. Sa curiosité envers la poésie et la politique de l’espace alimente ses intérêts pour la création d’environnements immersifs qui s’ouvrent aux possibilités émergentes du design spatial. Cela lui permet d’explorer comment nous entrons en relation avec l’espace et faisons place à celui des autres par-delà les différences.
Shaya a étudié à l’Université Concordia, avec une spécialisation en pratiques en textiles et matières, à l’Université NSCAD et à la Haystack Mountain School of Crafts à Deer Isle, dans le Maine. Shaya est chercheure au Textiles and Materiality Research Cluster, dans le cadre du Milieux Institute for Arts, Culture and Technology.
Isabelle Ofume is a Nigerian-born, North-American raised agency owner and brand champion. She handles the Branding, PR, Marketing and Social Media, Outreach, Brand Creative Strategist for many creative projects across music, events, arts and more. Isabelle has been a pivotal member in shaping brands such as Khyber Centre for the Arts, Black Girl Magik, Manifesto TO, Undisposable, Nocturne: Art at Night, and many more.
She draws inspiration and purpose from challenging the status quo, and by shining an empowering light on the unique, the emotive, the authentic to facilitate awareness and respect among a far broader audience. In her teen years, she turned to the emerging music and fashion blogosphere and social media to create opportunities for herself. Helping champion artists like Lupe Fiasco, Erick ARC Elliott and contributing think-pieces to pop culture magazines, WWD and PBS.
Isabelle Ofume est née au Nigeria et a grandi en Amérique du Nord ; elle est propriétaire d’une agence et championne des images de marque. Elle s’occupe d’images de marque, de relations publiques et de médias sociaux, de stratégies de développement et de création d’images de marque pour plusieurs projets créatifs en musique et pour des événements, en art, entre autres. Isabelle a joué un rôle clé dans la création de l’image de marque du Khyber Centre for the Arts, Black Girl Magik, Manifesto TO, Undisposable, Nocturne: Art at Night, et plusieurs autres.
Défier le statut quo l’inspire et lui donne sa détermination ; elle met en lumière ce qui est unique, soulève des passions et est authentique afin d’éveiller la conscience et le respect parmi un public élargi. Durant son adolescence, elle s’est tournée vers la musique émergente et le blogosphère de la mode, de même que vers les médias sociaux pour se créer des opportunités et pour défendre des artistes comme Lupe Fiasco et Erick ARC Elliott, et pour contribuer aux magazines de culture populaire WWD et PBS avec des articles de fond.
Lucas LaRochelle is a designer and researcher whose work is concerned with queer and trans digital cultures, community-based archiving, and co-creative media. They are the founder of Queering The Map, a community generated counter-mapping project for digitally archiving LGBTQ2IA+ experience in relation to physical space.
Lucas LaRochelle est designer et chercheur.e ; son travail porte sur les cultures numériques queer et trans, sur l’archivage communautaire et les médias co-créatifs. Lucas a fondé Queering The Map, un projet de contre-cartographie créé par la communauté visant à archiver de manière numérique l’expérience LGBTQ2IA+ en lien avec l’espace physique.
ARENA is a creative studio developing award-winning creative and strategic work for high-growth organizations, distilling complex ideas into enjoyable concepts for new audiences.
ARENA est un studio de création développant des travaux créatifs et stratégiques primés pour des organisations à forte croissance, distillant des idées complexes en concepts agréables pour de nouveaux publics.
Anu’s work with the Library of Infinities aligns with her passion for understanding diaspora using cultural outputs and their interaction within the geopolitical borders that attempt to define them. These interests have also been realized through her work in music journalism, housing advocacy and event production. Growing up, stories captured her imagination and today her love of books has brought to her incoming studies at the University of Toronto in a Master of Arts in Geography. Anu is also a lover of reality tv, playlists, and baking.
Le travail d’Anu avec la Bibliothèque des infinis est lié à sa passion pour une compréhension de la diaspora en utilisant les produits culturels et leur interaction avec les frontières géopolitiques qui essaient de les définir. Ces intérêts se sont également matérialisés dans son travail en tant que journaliste en musique, en défense du logement et dans la production d’événements. Alors qu’elle grandissait, les récits ont captivé son imagination et, aujourd’hui, son amour des livres l’a menée à entreprendre des études à l’Université de Toronto, pour l’obtention d’une maîtrise en géographie. Anu adore également la télé-réalité, les playlists et la pâtisserie.
Ojo Agi (she/her) is an independent scholar based in Toronto, Canada. Her research-based and socially-engaged practice is dedicated to knowledge translation and mobilization via the arts. Consequently, her practice includes making art, writing, curating, programming, and teaching–all with the objective of creating space and directing resources to support cultural diversity.
Ojo completed her MA in Women and Gender Studies from the University of Toronto and is currently working towards a PhD in Art History from Concordia University. Her research contributes Black feminist perspectives to contemporary art and cultural discourse, with a focus on spatial politics, postcolonial subjectivities, and storytelling through drawing and painting. Her artwork has been exhibited with Campbell River Art Gallery (British Columbia) and Milieux Institute (Quebec); she has curated with Feminist Art Collective and Art Gallery of Ontario; and she is a member of the latter’s Global Africa and the Diaspora committee and an advisory board member for Library of Infinities.
Ojo Agi (elle/la) est chercheure indépendante et vit à Toronto, au Canada. Dans une pratique basée sur la recherche et socialement engagée, elle se consacre à la traduction des connaissances et à la mobilisation par les arts. Conséquemment, sa pratique inclut l’art, l’écriture, le commissariat, la programmation et l’enseignement, tout cela dans le but de créer de l’espace et de diriger des ressources dans le but de soutenir la diversité culturelle.
Ojo détient une maîtrise en études sur les femmes et le genre de l’Université de Toronto, et est présentement doctorante en histoire de l’art à l’Université Concordia. Sa recherche apporte des points de vue féministes noirs sur l’art contemporain et le discours culturel, avec une concentration sur les politiques de l’espace, les subjectivités postcoloniales et l’art du récit par le dessin et la peinture. Ses œuvres ont été exposées à la Campbell River Art Gallery en Colombie-Britannique et au Milieux Institute for Arts, Culture and Technology au Québec ; elle a été commissaire de projets avec le Feminist Art Collective et au Musée des beaux-arts de l’Ontario ; et elle est membre du comité « Global Africa and the Diaspora » de ce dernier, ainsi que du comité consultatif de la Bibliothèque des infinis.
Nasma Ahmed is a technologist and facilitator based in the Dish with One Spoon Territory. Nasma is currently the Director of the Digital Justice Lab, an initiative building towards a more just and equitable digital future. She has extensive experience working alongside public institutions and the non-profit sector, supporting technology capacity building projects. In 2017 she was an Open Web Fellow with Mozilla and Ford Foundation, during her time as a fellow she focused on building digital security capacities within nonprofits. She is passionate about all things baking, film, ceramics and imagining new worlds.
Nasma Ahmed est technologue et animatrice, et vit sur le territoire Dish with One Spoon. Elle est présentement directrice du Digital Justice Lab, initiative visant à construire un avenir numérique plus juste et équitable. Elle a une grande expérience de travail avec les institutions publiques et dans le secteur à but non lucratif, soutenant des projets qui encouragent le développement de compétences en technologie. En 2017, elle a été une « Open Web Fellow » avec Mozilla et la Ford Foundation et pendant qu’elle était boursière, elle s’est concentrée sur l’élaboration de compétences en sécurité numérique avec des organismes à but non lucratif. Elle se passionne pour l’invention de nouveaux mondes et pour tout ce qui concerne la pâtisserie, le cinéma et la céramique.
From its inception in 1973, the artist-run centre SAW has supported politically and socially engaged art, focusing on the performance and media arts. Many of the world’s best-known artists have exhibited at SAW in the early stages of their careers.Many of the world’s best-known artists have exhibited at SAW in the early stages of their careers. Begun by a group of local artists, the gallery was originally part of the legendary café Le Hibou on Sussex Drive, hence the name SAW, an acronym for Sussex Annex Works. In 1981, the centre founded the SAW Video cooperative to support independent video artists and documentarists. During this time, the centre also initiated Club SAW, which has become the most important multidisciplinary space in the region. In 1989, SAW Gallery, SAW Video and Club SAW moved into the historic Arts Court building. Since 2001, SAW Video, now called the Digital Arts Resource Centre, has operated as a distinct organization no longer legally affiliated with SAW, although both share a home at Arts Court and continue to collaborate on many projects. SAW aims to become a premier artist-run centre in Canada and the world, engaging in innovative programming, outreach and exchange initiatives. With over 30,000 visitors each year, SAW is a prime destination in the Ottawa-Gatineau region for contemporary art.
Depuis sa fondation en 1973, le centre d’artistes autogéré SAW soutient l’art engagé socialement et politiquement, en mettant l’accent sur la performance et les arts médiatiques. Plusieurs artistes reconnu.e.s à travers le monde ont présenté leur travail à SAW en début de carrière. Fondée par un groupe d’artistes de la région, la galerie a d’abord fait partie du légendaire café Le Hibou situé sur la promenade Sussex, d’où le nom de SAW, acronyme de « Sussex Annex Works ». En 1981, le centre a fondé la coopérative SAW Video pour soutenir le travail des vidéastes et des documentaristes indépendant.e.s. À la même époque, le centre a également créé le Club SAW, qui est devenu l’espace multidisciplinaire le plus important de la région. En 1989, la Galerie SAW, SAW Video et le Club SAW ont déménagé leurs locaux dans l’édifice historique de la Cour des arts. Depuis 2001, SAW Video, aujourd’hui le Digital Arts Resource Centre, opère à titre d’organisme distinct et n’est plus affilié légalement à SAW, bien que les deux organismes partagent un emplacement à la Cour des arts et continuent de collaborer à de nombreux projets. SAW entend devenir un centre d’artistes autogéré de pointe au Canada et à l’échelle internationale; sa programmation, son développement de publics et ses projets d’échanges sont placés sous le signe de l’innovation. SAW accueille plus de 30 000 visiteurs par année et constitue une destination de premier ordre pour l’art contemporain dans la région d’Ottawa-Gatineau.